En 2012, la campagne des présidentielles a déplacé des foules autour du programme « L’Humain d’abord » et de la candidature de J.L. Mélenchon. Les communistes ont joué dans cette mobilisation et ses résultats un rôle essentiel.
C’était prévisible et évident: dès la fin de l’été 2016, nous allions rentrer dans la « pré- campagne présidentielle » , en fait dans la campagne, que nous le voulions ou non.
La campagne forcée et aberrante pour une primaire « de la gauche de la gauche » et le calendrier décidé par l’exécutif national de notre Parti (avec la désignation seulement en novembre du candidat communiste ou auquel le Parti Communiste apportera son soutien !) mettent les communistes dans une situation intenable et dangereuse.
Intenable parce que la France est de fait aujourd’hui en campagne et que les choix de la direction nous mettent hors jeu.
Dangereuse parce qu’à trop attendre, nous ne serons plus en situation de faire entendre les propositions communistes, de contribuer à une plateforme programmatique ou à des orientations communes et que le retard pris se retournera inévitablement, à court, moyen et long termes, contre nous.
La situation aurait été tout autre si, dès 2012, nous avions eu une direction nationale qui se préoccupe de préparer les échéances à venir autrement que par des zigzags opportunistes autour de « personnalités » qui ont toutes leur part de responsabilité dans les choix faits par F. Hollande depuis 2012 et qui, si elles sont sincères dans leur volonté de rupture avec le social-libéralisme ne peuvent que se rallier à (et non incarner) une candidature ayant toujours combattu de façon cohérente des choix désastreux pour les travailleurs et le peuple.
Ce n’est pas le cas. Lire la suite →